Les philosophes peuvent-ils soigner ?

Les philosophes peuvent-ils soigner ?

Dans la Condition de l’homme moderne (1958) Hannah Arendt explore le sens de l’action, menacée par le conformisme ambiant et la perte du lien social. Elle interroge notamment la valeur ambiguë accordée au travail. Dans La vie de l'esprit (1975), elle creuse jusqu'aux racines de notre liberté et sonde la pensée elle-même, ce "dialogue de soi à soi". Préserve-t-elle réellement de la banalité du mal ?

A partir d’extraits des deux livres, nous interrogerons les différents thèmes évoqués en mettant nos réflexions en lien avec des situations cliniques rencontrées dans le champ du soin.

• Lundi 20 janvier: Le problème des apparences: faux-semblant ou manifestation de soi ? Le patient est-il celui qu’il paraît être ?
• Lundi 17 mars : Un mal caractéristique des sociétés modernes : l'esseulement... pire que la solitude.
• Lundi 14 avril : Connaître et penser: les scientifiques ont-ils arrêté de penser ? Comment réconcilier la science avec l'éthique ?
• Lundi 19 mai : La liberté du "je veux" au "je peux" : manquer de volonté, est-ce une maladie ?

Ouvert à tous, cette soirée est animée par Arthur Craplet, agrégé de philosophie, Lina Bendahmane et Julia de Ternay, psychiatres.