Les philosophes peuvent-ils soigner ?
Le Collège Supérieur (Lyon)
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Dans la Condition de l’homme moderne (1958) Hannah Arendt explore le sens de l’action, menacée par le conformisme ambiant et la perte du lien social. Elle interroge notamment la valeur ambiguë accordée au travail. Dans La vie de l'esprit (1975), elle creuse jusqu'aux racines de notre liberté et sonde la pensée elle-même, ce "dialogue de soi à soi". Préserve-t-elle réellement de la banalité du mal ?
A partir d’extraits des deux livres, nous interrogerons les différents thèmes évoqués en mettant nos réflexions en lien avec des situations cliniques rencontrées dans le champ du soin.
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Lundi 4 novembre: Le travail, asservissement ou accomplissement ? - De la quête de reconnaissance au burn-out ?
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Lundi 25 novembre: De la fabrication à l'action: Art-thérapie : un moyen de sauver le monde ?
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Lundi 20 janvier: Le problème des apparences: faux-semblant ou manifestation de soi ? Le patient est-il celui qu’il paraît être ?
Ouvert à tous, cette soirée est animée par Arthur Craplet, agrégé de philosophie, Lina Bendahmane et Julia de Ternay, psychiatres.